Dans un exercice de prospective sur la situation économique après les résultats des élections législatives le 7 juillet, l’Institut Montaigne anticipe la réaction des marchés financiers en fonction de différents scénarios. En cas de continuité politique, "les marchés se reprennent, avec une prime de risque résiduelle". S’il n’y a pas de majorité, "les taux d’intérêt à long terme s’envolent, les marchés craignant que la crise politique française ne fracture la zone euro". Dans le cas d’une majorité Nouveau Front Populaire ou Rassemblement national, "la réaction des marchés mêlerait hausse des taux d’intérêt et baisse des actions du fait de l’importance des dépenses annoncées et de la faible crédibilité des recettes affichées en face", avance l’Institut Montaigne. Selon cette analyse, l’économie française est "très sensible aux marchés" et les entreprises, endettées à 150 % du PIB (4 300 milliards d’euros) sont vulnérables aux taux.
