Avec 164 salariés, 340 adhérents et un chiffre d’affaires qui augmente de 5 % par an pour s’établir à 6,2 millions d’euros, Vénétis conforte sa place de deuxième plus important groupement d’employeurs en France. Basé à Vannes, implanté dans le Morbihan et en Loire-Atlantique, le groupement décline un nouveau programme stratégique à la veille de ses bientôt trente ans. C’est Juliette Muchielli, directrice et Guillaume Lesdos, le nouveau président et dirigeant de Medaviz, qui déclineront cette feuille de route mise sur les rails par Jérôme Bazin, l’ancien président, et son équipe. "Ce nouveau projet porte le nom d’Explora 2030. Il a été co-construit avec 70 parties prenantes, internes et externes à Vénétis, durant deux ans. Il nous donne le cap, la vision et le plan d’actions pour la suite", résume le président aux côtés de la directrice.
Un potentiel de 15 000 salariés
La formation va être un des piliers de la nouvelle feuille de route de Vénétis. En interne, le groupement attache une importance à la formation de ses salariés. Sur son dernier exercice, il lui a consacré 78 000 euros et 48 % de l’effectif a été formé. "Nous souhaitons faire partager ce que nous faisons pour nos 160 collaborateurs. Nous avons donc imaginé de pouvoir mutualiser des formations pour les salariés de nos adhérents. Ils sont parfois et, trop souvent, confrontés à des difficultés comme le prix, les distances, le financement, l’offre…", précise Juliette Mucchielli. Certifié Qualiopi, la certification qualité des organismes de formation, Vénétis prendra en charge l’ingénierie, les offres, les synergies, etc. Au total, le potentiel de salariés pouvant être formés serait de 15 000. Le concept va être lancé à Vannes avec l’idée d’essaimer ensuite. Pour cela, un pôle formation a été constitué au sein de Vénétis. Il sera dirigé par Isabelle Bozec, forte de son expérience dans les ressources humaines, en collaboration avec Rachel Jehanno, chargée de mission RH. "Nous mettons les moyens car nous avons à cœur d’agir pour la compétitivité de nos territoires ce que permet la formation", ajoute Juliette Mucchielli. Outre des formations "classiques", la structure entend proposer des formations prospectives liées à l’IA ou à la cybersécurité mais aussi des formations comportementales ou sur-mesure.
Une brique numérique ajoutée au champ d’action
Outre cela, Vénétis va ajouter une brique digitale à son champ d’action. "Nos modèles sont sans doute encore pure players. Là, nous allons utiliser le numérique pour identifier plus rapidement les besoins de nos adhérents comme de nos partenaires et salariés pour gagner en efficience."
Derrière cela, Juliette Mucchielli et ses élus entendent garder une longueur d’avance dans leur cœur de métier. D’autres initiatives existantes comme Le Lab sont amenées à se développer. Le Lab concentre des activités événementielles liées au futur du travail. Il produit aussi des enquêtes RH sur les bassins d’emploi où est implanté le groupement. À cela vont s’ajouter des retours d’expériences et de bonnes pratiques pour créer plus de synergies entre les adhérents. "Là, aussi cela peut être du temps de gagné et donc de la compétitivité", conclut Juliette Mucchielli.
