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Sia Habitat accélère le plan de réhabilitation de son parc locatif
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Sia Habitat accélère le plan de réhabilitation de son parc locatif

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Très implanté dans le Bassin minier, le bailleur social Sia Habitat poursuit son plan de massification énergétique en faveur de la réhabilitation de son parc immobilier. 18 200 logements du Nord et du Pas-de-Calais sont concernés.

Le bailleur social SIA Habitat, basé à Douai, est très présent dans le bassin minier — Photo : SIA Habitat

Amorcé en 2012, le plan de réhabilitation du bailleur social Sia Habitat connaît une franche accélération. Sur les 44 500 logements qui constituent son parc immobilier, 7 000 ont déjà fait l’objet d’une rénovation. 11 200 restent encore à réhabiliter d’ici 2034, pour se conformer à la loi climat et résilience, qui lutte notamment contre les passoires thermiques. Basé à Douai, dans le Nord, SIA Habitat réalise un chiffre d’affaires de plus de 250 millions d’euros, avec 630 collaborateurs et revendique une présence sur 319 communes.

Un rythme de 1 000 logements par an

"Notre ambition est de réhabiliter 1 000 logements par an cette prochaine décennie, pour éradiquer les logements qui sont des passoires thermiques, précise Pierre Tonneau, directeur général de SIA Habitat. Pour ce faire, nous investissons un milliard d’euros sur dix ans". La réfection d’un logement coûte en moyenne entre 95 000 et 100 000 euros.

"En 2023, 260 tonnes de CO2 ont ainsi été économisées, grâce aux travaux réalisés en 2022, précise Benoît Hennebelle, directeur général adjoint habitat et patrimoine. La rénovation énergétique est essentiellement réalisée par une isolation intérieure, des remplacements de menuiserie et un aménagement intérieur."

Composer avec des sites classés

L’isolation thermique représente 35 % du coût total des travaux. Le bassin minier étant classé au patrimoine mondial de l’Unesco, les habitations se trouvant dans ce périmètre ne peuvent pas être isolées par l’extérieur. Il y a également le programme ERMB (Engagement pour le renouveau du bassin minier) qui protège ce patrimoine, ce qui implique une recherche d’équilibre entre la préservation patrimoniale et la transformation énergétique des maisons. "Le respect de cette richesse patrimoniale engendre un surcoût de 15 000 à 20 000 euros par logement, par rapport à une zone non classée, estime Benoît Hennebelle. Mais après travaux, les maisons délaissent une étiquette DPE (Diagnostic de performance énergétique, NDLR) classée F, pour devenir C." Sia Habitat ambitionne d’éradiquer l’ensemble de ses logements classés G en 2025, F en 2028 et E en 2034. Le bailleur social nordiste investit également dans le logement neuf, en consacrant un milliard d’euros à la construction de 700 nouveaux logements par an.

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