Composé des sociétés Micholet Métallerie (marque Eddifer) pour la partie métallerie/charpente et Batim Alu pour l'activité aluminium, Groupe Micholet sait saisir les belles opportunités quand elles se présentent. En témoigne sa participation au chantier de construction de la piscine olympique de Saint-Denis, qui accueillera les épreuves olympiques de waterpolo, plongeon et natation artistique dans le cadre des Jeux Olympiques de Paris 2024.
« Eddifer a fait les menuiseries alu et l'ensemble des portes métalliques. Batim Alu a fait toute la partie socle menuiserie alu de la piscine olympique », détaille Jean-Pierre Micholet, le PDG du groupe ligérien.
La confiance d'un grand donneur d'ordres
Comment ce groupe baldomérien (basé à Saint-Galmier), qui emploie une centaine de salariés et réalise 23 millions d'euros de chiffre d'affaires, a réussi à se positionner sur un marché de cette importance ?
« Nous avons la confiance des grands donneurs d'ordres. C'est un de nos clients avec qui l'on travaille beaucoup sur Paris, Bouygues Île-de-France, qui nous a proposé de candidater sur une partie de la réalisation de la piscine olympique. On avait déjà fait pas mal de collèges et lycées avec eux. Et là, on vient de signer le nouveau parking de l'aéroport d'Orly », se félicite le dirigeant.
Un marché à 1,4 million d'euros
Échelonné sur deux exercices comptables, ce marché prestigieux aura rapporté au total 1,4 million d'euros de chiffre d'affaires au groupe Micholet. « C'est un joli chantier, un beau challenge mais ce n'est clairement pas notre chantier le plus conséquent. Dans la capitale, nous allons participer à la construction des locaux de la future fondation Cartier pour l'Art Contemporain. Il s'agit là d'un projet à 2 millions d'euros. Nous sommes aussi en train de terminer le centre commercial d'Apsys à Saint-Martin-d'Hères (en Isère, NDLR) où l'on sera à un montant total supérieur à 3,5 millions d'euros », développe Jean-Pierre Micholet.
Une belle vitrine des savoir-faire
Loin d'être pharaonique en termes de chiffre d'affaires, le marché de la piscine de Saint-Denis aura surtout eu le mérite de braquer les projecteurs sur le groupe. « C'est une belle référence, une belle vitrine pour l'entreprise. Les clients ne vont pas nous appeler parce que l'on a fait la piscine olympique mais c'est une belle carte de visite. Quand vous êtes en négociations avec un maître d'ouvrage et que dans vos références vous avez un équipement de cette renommée, cela ne laisse pas indifférent », admet le dirigeant.
En termes de marque employeur, là aussi l'apport est majeur. « Cela flatte notre ego et celui de nos salariés qui sont fiers d'avoir participé à leur manière aux Jeux Olympiques en France. Même si cela n'a pas été une activité linéaire, nous avons quand même mobilisé une équipe de 10 personnes sur place et une dizaine de personnes supplémentaires au siège, entre la partie atelier et le bureau d'études », conclut Jean-Pierre Micholet.
