La marque Ekoï, qui a son siège à Fréjus, est une habituée des grands rendez-vous sportifs. Elle a bâti sa notoriété sur les routes du Tour de France, troisième événement sportif le plus regardé au monde derrière les Jeux Olympiques d’été et la Coupe du monde de football. Cet été, celle qui habille les cyclistes de la tête aux pieds, des casques aux chaussures en passant par les textiles et accessoires, comme les lunettes, jouera non seulement le final du Tour de France à domicile, avec l’arrivée à Nice mais accompagnera en plus une vingtaine d’athlètes de 19 nationalités différentes sur plusieurs épreuves des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. Encore plus que les années précédentes, la PME (70 personnes, CA : 50 M€), qui distribue ses 800 références dans plus de 50 pays via sa boutique en ligne, s’appuiera sur les victoires des champions qu’elle équipe pour grandir.
De belles chances de médailles
Aux prochaines Olympiades, Ekoï est fournisseur officiel de l’équipe de France paralympique de triathlon. "Notre marque sera également portée lors d’épreuves de vélo sur route, de mountain bike ou de triathlon et nos athlètes ont de belles chances de médailles, comme les triathlètes Pierre Le Corre et Léo Bergère ou Alexis Hanquinquant, qui portera casque et lunettes et qui avait décroché l’or aux Jeux paralympiques de Tokyo. Il y aura aussi Victoire Berteau, qui fait partie des trois cyclistes féminines qualifiées pour la course en ligne", détaille Pietro Cicoria, directeur des opérations chez Ekoï.
Pour être prête le jour J, la marque varoise se prépare depuis plusieurs mois : "Nous avons dû étudier les parcours de chaque course pour proposer les produits les mieux adaptés. Il nous a fallu constituer un stock, travailler de près avec chaque fédération et personnaliser les équipements, notamment les casques aux couleurs des pays de nos athlètes. Puis nous testerons cet été notre dernier casque pour le contre-la-montre", ajoute Pietro Cicoria.
Une fierté
Mais qu’est-ce qu’une marque, qui accompagne plus de 400 athlètes à travers le monde, peut espérer des Jeux Olympiques ? "Des médailles, répond sans hésiter le directeur. C’est une fierté d’être présents sur une telle compétition. Il n’y a pas de retombées économiques immédiates à en attendre. En revanche, nous serons sur le devant de la scène sportive internationale et c’est très porteur en termes d’image et de marketing", ajoute-t-il.
Un investissement d’image
C’est aussi un investissement sur le temps long, qui permettra de poursuivre la percée à l’international, notamment aux États-Unis où la marque est présente depuis un peu plus d’un an et d’amortir des investissements plus lourds, à l’image de l’entrepôt logistique flambant neuf à Puget-sur-Argens. Sept millions d’euros ont été investis dans cet entrepôt de 3 200 m², quatre fois plus grand que le précédent et "conçu et équipé des dernières technologies pour livrer vite et bien, sans erreur, pour traiter jusqu’à 6 000 commandes par jour au moment des pics", précise Pietro Cicoria.
