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Derichebourg Environnement inaugure son usine de recyclage de câbles à Escautpont
Nord # Industrie # Implantation

Derichebourg Environnement inaugure son usine de recyclage de câbles à Escautpont

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C’est près de Valenciennes que Derichebourg Environnement a installé sa deuxième usine française de recyclage de câbles. Elle recycle ainsi cuivre et plastique à destination des industriels.

Derichebourg Environnement recycle des câbles à Escautpont (Nord) — Photo : Nadia Daki

Après une première usine en région Bourgogne-Franche-Comté implantée il y a trois ans, Derichebourg Environnement (3,5 Md€ de chiffre d’affaires, 5 920 collaborateurs dans le monde) vient d’inaugurer sa seconde usine à Escautpont, dans le Nord. Capable de recycler 20 000 tonnes de câbles par an, elle est le résultat d'un investissement de 18 millions d’euros et d’une participation en sus de France Relance à hauteur de 800 000 euros.

Des outils de pointe plus efficaces

Grâce à des outils technologiques, Derichebourg Environnement affine le tri des grenailles de cuivre — Photo : Nadia Daki

Équipée de technologies avancées, elle est opérationnelle depuis octobre 2023 et fournit en sortie de ligne des grenailles de cuivre et des billes de plastique. "L’usine est inspirée de la première née en Bourgogne mais en mieux. Elle est plus grande et plus performante car dotée d’équipements précis et rapides", explique Gaston Desclozeaux, responsable technique du site. Ainsi, broyeur, granulateurs, tables densimétriques, trieuse optique et tables à eau permettent une meilleure séparation de la gaine de plastique du cuivre.

Un emplacement stratégique

Le choix du site n’est pas dû au hasard. Escautpont est en effet une position stratégique. "Les principaux affineurs se trouvent en Belgique et en Allemagne. De plus, nous sommes au bord de l’Escaut ce qui nous laisse envisager la possibilité d’acheminer les câbles par péniche si cela devient compétitif", poursuit-il.

S’approvisionner localement

L'usine peut traiter jusqu'à 20 000 câbles par an — Photo : Nadia Daki

L’entreprise veille à traiter les câbles issus des gisements à proximité. La moitié des câbles traités provient des chantiers de démolition alentour. Câbles électroniques, électriques, issus des véhicules ou des télécommunications font partie des matières premières du site. Ces dernières sont essentiellement fournies par une filiale du groupe, Revival Hauts-de-France (125 millions d’euros de CA, 167 salariés pour l’ensemble des 16 sites régionaux) située à Saint-Saulve (Nord). "Nous achetons également à nos confrères et nous avons des contrats avec des opérateurs de téléphonie", ajoute Gaston Desclozeaux.

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